mardi 30 novembre 2010
Marché de l’emploi miné pour les enfants d’immigrés
Sommes-nous xénophobes?
Le Matin
Les Suisses sont-ils les xénophobes décrits par les médias étrangers? SOS racisme n’a pas hésité à franchir le pas, qualifiant hier le oui à l’initiative «de nouvelle avancée du racisme» et fustigeant «la très xénophobe UDC». En Europe, ce sont justement des partis réputés xénophobes qui se sont félicités du vote suisse. En première ligne, Marine Le Pen a applaudi une victoire «du peuple contre les élites». La vice-présidente du Front national «se réjouit du vote des Suisses, qui correspond à ce que propose le Front national pour la France». En Belgique, la victoire de l’UDC faisait hier la une du site du parti nationaliste flamand Vlaams Belang. Idem en Autriche, sur la page d’accueil du site du Freiheitliche Partei Österreichs (FPÖ), le parti de Jörg Haider.
La montée de la droite populiste et nationaliste essaime partout en Europe, rappelle le politologue autrichien Reinhold Gärtner qui assimile le vote de dimanche à «un signe de xénophobie»: «En Autriche, des initiatives similaires sont portées par le FPÖ.» Leur point commun: «le recours à la peur générée par les flux migratoires et aux émotions négatives», relève-t-il.
LOPPSI 2 : pas en notre nom !
lundi 29 novembre 2010
La mobilisation pour Abdou ne faiblit pas

Rejeté par son père à cause de son homosexualité, Abdou s'est réfugié en France où vivent sa mère et son frère, au printemps 2009. En octobre dernier, Abdou a été interpellé chez lui à Grenoble et détenu dans un centre de l'aéroport de Lyon. Libéré au bout de quelques jours, il vit caché depuis, dans la crainte d'une nouvelle arrestation.
Malgré la mobilisation de politiques et d'associations de la région Rhône-Alpes et une pétition en ligne (signée, au 28 novembre, par près de 1800 personnes), la Préfecture de l'Isère refuse d'entrer en matière sur une régularisation du jeune homme, dont la mère et le frère sont pourtant naturalisés français. Le Sénégal est considéré un «pays sûr» par la France, qui refuse de prendre en considération des demandes d'asile de ses ressortissants. Ceci malgré les nombreuses affaires de «chasse aux homosexuels» ou d'arrestations arbitraires survenues au cours des dernières années. Selon la législation sénégalaise, les actes «contre nature» sont passibles de 5 ans d'emprisonnement.
» petition.cigale-grenoble.org
La mobilisation pour Abdou ne faiblit pas :: 360° :: le magazine lgbt de Suisse romande: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"
Villeurbanne lance un testing immobilier

Une enquête va être menée auprès des professionnels de l'immobilier et de particuliers mettant leur bien en location. De faux-clients vont traquer les pratiques discriminatoires. C'est un cas unique en France selon la Halde.
C’est une expérience unique en France qui va être menée à Villeurbanne. La ville parraine un testing qui sera exécuté sur son territoire pour évaluer les pratiques de discrimination à la location de logements. Dix-huit critères donnent lieu à ces faits condamnés par la loi, parmi lesquels l’origine ethnique, la situation de famille, la santé, le handicap, l’âge, la religion. La discrimination peut se nicher à différentes étapes, comme l’a rappelé Marie-Christine Cerrato, chargée de mission à la ville : l’accueil du client, la visite de l’appartement, le dossier à remplir, la sélection du dossier. Ou dans le simple fait de donner une réponse à la personne que l’on veut léser, une semaine ou quinze jours après.
"Pas un testing judiciaire"
Pour mettre en évidence ces agissements, plusieurs faux candidats vont répondre à une même annonce. « Ce sont des candidatures comparables en tous points. Ne va varier qu’un seul critère potentiellement discriminant », précise Eric Cediey, directeur d'ISM Corum, chargé de réaliser l'enquête. Cette association villeurbannaise refuse de donner trop de détails à l’opération, pour que l’effet de surprise ne soit pas gâché. Tout juste sait-on qu’une centaine d’offres de logements seront visées, équitablement réparties entre des particuliers mettant leur bien à la location et des professionnels, agences ou régies. Les résultats seront dévoilés au printemps prochain.
Ce testing, la ville le veut pédagogique et en aucun cas stigmatisant pour les personnes épinglées. Ainsi les résultats resteront anonymes. Au moment de lancer cette initiative ce mercredi, le maire Jean-Paul Bret s’est montré très mesuré. Pas de réquisitoire fiévreux contre le racisme, le sexisme ou l’homophobie. « On peut faire de la discrimination sans le savoir », a-t-il même affirmé. Selon la ville, certains acteurs du logement social, dans un souci de mixité, souhaitent par exemple éviter les "concentrations ethniques " et mettent en œuvre ce type de critères, sans être pourtant suspects de racisme. Bret marque la différence avec les « testings judiciaires » : « Il s’agit alors de dénoncer et de punir » quand l’objectif est ici « de sensibiliser et d’informer ». « C’est la bonne démarche, soutient Marisa Laï-Puiatti, déléguée régionale de la Halde. Au lieu de stigmatiser le méchant bailleur social, on est en train de créer les conditions pour faire changer les comportements de chacun ». Saisie de 15.000 réclamations chaque année, la Halde ne recense que 6% de dossiers qui concernent le logement. Pourtant, en 2008, un testing avait été conduit à Lille et en région parisienne : 50% des professionnels avaient des pratiques discriminatoires qui auraient pu les conduire devant les tribunaux.
Peine encourue : trois ans de prison
La FNAIM qui représente les agences immobilières est prête à s’engager. Elle a par exemple fait en sorte que les mandats de gestion – le document par lequel le propriétaire délègue la gestion de son bien au professionnel - rappellent la peine encourue en cas de pratiques illégales : trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. « Le principal souci du client, c’est la régularité des paiements », souligne le professionnel. Comprendre : il ne devrait avoir que faire de l’âge, la couleur de peau ou l’orientation sexuelle ; c’est la fiche de paie qui doit présider à son choix. Mais comme il l’explique, certains détenteurs de biens souhaitent être associés au choix. Dans ce cas, l’agent leur soumet quelques dossiers et la décision finale leur revient. C’est donc tout un travail de pédagogie qu’il faut mener, en direction des agents immobiliers, des propriétaires et aussi des locataires.
Villeurbanne lance un testing immobilier / Social / Actualité / univers / journal / Lyon Capitale - le journal de l'actualité de Lyon et du Grand Lyon.: "Villeurbanne lance un testing immobilier
Réquisitoire contre la "garde à vue à ciel ouvert" de Bellecour

© Flore Giraud
En attendant le dépôt de plaintes et un éventuel procès contre le bouclage de la place Bellecour le 21 octobre, une quarantaine d’associations et organisations politiques de gauche tenaient un meeting, mercredi 24 novembre, en forme de réquisitoire.
Rappel des faits. Le 21 octobre, après cinq jours de scènes d’émeutes dans le centre-ville de Lyon , le préfet du Rhône a bouclé la place Bellecour de 13h30 à 19h, en enfermant à l’extérieur les quelque 600 personnes qui s’y trouvaient. Ce procédé est jugé illégal, par une quarantaine d’organisations de gauche qui se sont regroupées dans un "Collectif du 21 octobre". Pour faire toute la lumière sur cette journée, une plainte devrait être prochainement déposée pour "entrave à la liberté de circuler et de manifester ". Avant le dépôt de la plainte, le collectif tenait un meeting, mercredi dernier, à la bourse du travail de Lyon. Devant une salle comble (environ 400 personnes), une amorce de procès s’est tenue. Des magistrats et des avocats étaient conviés à la tribune pour dire tout le mal qu’il pensait de cette opération de police.
Des témoins "à la barre"
Et comme dans tous les procès, on a d’abord entendu les témoins. Trois témoignages ont été lus parmi la trentaine recueillie par le collectif. La première à être venue est une élève du lycée Saint-Exupéry. Elle ne raconte pas le jeudi 21 octobre mais, la veille, le mercredi quand, déjà, la police avait bouclé un groupe de manifestants sur le pont de la Guillotière pendant plus d’une heure (voir photo). Un jeune avait même sauté dans le Rhône pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre. Le deuxième témoin raconte brièvement la journée du 21 octobre, place Bellecour, où il a été retenu jusqu’à 19h30. Cet homme de 38 ans, "profession libérale" , venue manifester ce jour-là, précise particulièrement les conditions du contrôle d’identité qu’il a subi. Sa carte grise n’ayant pas été jugée suffisante pour prouver son identité, il a dû monter dans un bus, direction l’hôtel de police de la rue Marius Berliet (8e arrondissement de Lyon). "Dans le bus ainsi qu’au tri des passagers, les citoyens se sont vu tutoyés, des termes utilisant le délit de faciès ont été dis ("les bronzés", "toi l’africain") ". Il s’est finalement retrouvé "dans un bureau de la brigade des mœurs ". Il a finalement été relâché, "avec des excuses ", à 21h45.
"Délit de faciès"
Le troisième témoignage est écrit par une "étudiante agrégée ", venue également pour manifester. Elle revient en détail sur les longues heures qui se sont "déroulées dans le calme et l’ennui" puis les moments de "peur " quand les grenades lacrymogènes ont été utilisées. "Nous avons été gazés, malgré tous nos efforts pour rester en dehors des gaz car il n’y avait aucune issue possible pour sortir. Après les détonations, j’ai vu une fille à terre, inconsciente, qui était tombée tête la première. Elle avait de l’écume aux lèvres ". Les tirs ont continué. Des CRS ont chargé vers la place Antonin Poncet. Après une nouvelle salve de lacrymo, elle s’est réfugiée dans une cour intérieure de la place Bellecour. "Un collégien ou lycéen d’origine maghrébine était là. Le garçon nous a expliqué qu’il était bloqué par un policier qui l’avait reconnu comme un casseur (de ce matin) alors qu’il faisait une "interro" à 9h. Un CRS lui avait dit que les blancs passaient mais pas les autres ". Finalement, l’étudiante et son compagnon n’a pas eu à subir de contrôle d’identité pour partir de la place : "des personnes aisées et blanches qui habitent la place nous ont servi de véritables boucliers humains pour sortir" .
Réquisitoire contre "l’Etat-policier"
Au cours de la deuxième partie du meeting, avocats et magistrats ont tenté de mettre en perspective tous ces témoignages. Myriam Plet membre du Syndicat des avocats de France (le SAF), a fait le point sur la manière dont ces témoignages pouvaient être utilisés. Ils devraient servir d’abord pour déposer une plainte pour "entrave à la liberté de circulation ". Ensuite, ils pourraient conduire à la saisine de la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité, chargé de "contrôler " les activités policières) et de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté). Les avocats du SAF soupçonnent que les photos de manifestants prises le 21 octobre puissent fournir un fichier de police. Le juge d’instruction Albert Lévy, membre du Syndicat de la magistrature (SM) a rappelé que le bouclage d’un quartier "n’a rien d’original " puisque, par deux fois, la place du Pont (quartier autour de la place Gabriel Péri) à la Guillotière l’a déjà connu. "Personne ne dit quoi que ce soit, ce qui est grave. L’effet du 21 octobre est important car il a concerné tous nos gamins. C’est toujours un problème de libertés individuelles que l’on confisque" .
Où sont les jeunes ?
Un avocat a repris la parole. Le président national du SAF, Jean-Louis Borie, a expliqué que ces bouclages d’un quartier se faisaient "sur réquisition du procureur de la République, à la demande du préfet ". Et d’ajouter : "le parquet est instrumentalisé par l’exécutif" . Enfin, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris et membre du SM, a radicalement conclu le meeting. "Pour moi, nous entrons dans une sorte d’Etat policier. Ce qu’on a vécu place Bellecour, c’est ce qui se passe tous les jours, sur réquisition du procureur, pour les étrangers. Depuis le temps que l’on dit que le sort des étrangers, c’est ce qui nous arrivera, ça nous arrive. Avec des policiers qui peuplent de plus en plus les préfectures, c’est l’appareil d’Etat qui se transforme ".
Serge Portelli a regretté l’absence des jeunes dans la salle. Des jeunes qui étaient majoritairement place Bellecour. "Ces jeunes-là, ils n’ont pas le même discours que nous. C’est un mouvement de révolte terrible que nous devons entendre et qu’on n’a pas entendu ce soir. Ces jeunes ne nous entendent pas car nous ne nous adressons pas à eux ." L’un des animateurs du "Collectif du 21 octobre" a également constaté "l’absence encore plus nette des jeunes issus de l’immigration ". Il a appelé à "inventer d’autres formes de lutte qui fasse la jonction entre les militants et les jeunes ". Evidemment absent de la soirée, la préfecture du Rhône. Contactés par Lyon Capitale, les représentants de la préfecture ne souhaitent pas communiquer sur le 21 octobre.
Lire aussi : La police s'invite à la "prise de Bellecour"
Réquisitoire contre la "garde à vue à ciel ouvert" de Bellecour / Polémique / Actualité / univers / journal / Lyon Capitale - le journal de l'actualité de Lyon et du Grand Lyon.: "Réquisitoire contre la 'garde à vue à ciel ouvert' de Bellecour
SOS Racisme dénonce la votation suisse
SOS Racisme a dénoncé lundi une "nouvelle avancée" du racisme en Suisse après l'approbation dimanche par vote en Suisse de l'expulsion automatique de criminels étrangers.
"Un an après le référendum ayant abouti à l'interdiction des minarets sur son territoire, la Suisse, sous l'impulsion une fois de plus de la très xénophobe UDC (Union démocratique du centre, montre une fois de plus un visage haineux, s'obstinant à voir dans la figure de l'Autre la source de tous les maux réels ou fantasmés de la société", assure l'organisation dans un communiqué.
L'initiative de la droite populiste suisse proposant l'expulsion automatique des criminels étrangers a été approuvée par 52,9% des voix, contre 47,1% de no
Le Figaro - Flash Actu : SOS Racisme dénonce la votation suisse: "SOS Racisme dénonce la votation suisse
Discrimination: deuxième condamnation pour une gérante d'agence immobilière
A l'origine de cette affaire qui a débuté en 2000, la plainte à SOS Racisme d'une ancienne salariée de l'agence lyonnaise Mil'im mettant en cause l'existence d'un fichier où les candidats à la location se voyaient attribuer un numéro en fonction de leur origine ethnique.
Après avoir reçu ce témoignage, SOS Racisme avait organisé des testings dans les agences Mil'im de Vienne (Isère) et Lyon, toutes deux gérées par la responsable condamnée jeudi, mais aussi à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Caen, Rennes, Metz, Strasbourg, Mulhouse et Amiens.
L'association avait conclu qu'il existait un système généralisé de discrimination et déposé en 2003 une dizaine de plaintes avec constitution de partie civile.
"Le combat de SOS Racisme est légitime mais ils ne poursuivent pas la bonne personne. Ma cliente est une associée minoritaire, elle gérait trois agences", avait déclaré l'avocat de la prévenue, Me Victor Gioia, lors de l'audience le 18 novembre.
Rappelant que sa cliente avait déjà été "lourdement condamnée" pour les mêmes faits à six mois d'emprisonnement avec sursis par la cour d'appel de Grenoble en 2008, il avait regretté que ni "des propriétaires d'appartements, ni le rédacteur du logiciel, ni l'actionnaire principal" n'aient été entendus à l'audience.
Les agences Mil'im vendent dans la France entière des listes d'appartements à des candidats à la location, qui reçoivent pendant six mois des listes de logements correspondant à leurs critères.
Lors des testings organisés à Lyon, le même jour et pour la même demande, deux hommes, l'un noir et l'autre blanc, avaient obtenu des listes différentes, celle de l'homme de type européen étant plus fournie.

Discrimination: deuxième condamnation pour une gérante d'agence immobilière - 25/11/2010 - leParisien.fr: "Discrimination: deuxième condamnation pour une gérante d'agence immobilière
Antifascismes au présent (4) : pour mieux résister, le Sud-Ouest se coordonne
Célèbre pour son vin, Bordeaux l’est désormais aussi pour son association Dies Irae (Jour de colère) au QG installé à l’église Saint-Eloi. Dans un documentaire en caméra cachée diffusé sur France 2, on voit que c’est bien à une organisation fasciste radicale plus qu’à une association cultuelle catholique traditionaliste que l’on a affaire. Proposant à ses militants formations physiques et débats sur une guerre civile raciste (étude des Cahiers de Turner3) l’association développe un discours antisémite, complotiste, nostalgique de Pétain et du franquisme. Se revendiquant d’un militantisme local « enraciné », elle n’est pas isolée : elle travaille en réseau avec d’autres structures en France comme Vox Populi à Tours ou le MAS à Paris.
Rebond antifasciste
L’apparition à l’été 2009 du Forum étudiant dans ce climat déjà bien délétère a motivé la volonté de leur opposer une réponse coordonnée. Parti des facs, un collectif informel de militants politiques et syndicaux s’est rapidement mis en place, profitant des anciens réseaux antifas des années 1990 et des nouveaux réseaux militants étudiants.
Il a d’abord fallu se réapproprier les murs de la fac, souillés plusieurs fois de tags racistes et nationalistes (« La fac aux français ») et informer par nos tracts. Il a ensuite fallu faire apparaître un mouvement antifasciste dans toute la ville, par notre présence systématique sous forme de contre-rassemblements face à chaque manifestation de l’extrême droite.
Une des preuves de la vitalité de cette dynamique antifasciste a été la mobilisation pro-choix du 29 mai 2010. En réponse à une initiative anti-avortement de l’association « Oui à la vie » et toute la nébuleuse de Saint-Éloi, un appel unitaire allant des socialistes aux anarchistes a été lancé pour défendre le libre choix et le droit des femmes à disposer de leur corps. Finalement près de 3 000 personnes ont manifesté pour le droit à l’avortement et contre les intégristes catholiques, leur empêchant tout mouvement dans le centre-ville de Bordeaux.
Sur cet élan, la même volonté s’affirme contre une messe annuelle contre l’avortement qui aura lieu prochainement. De plus la mise en place d’une coordination des collectifs antifascistes du sud-ouest est à l’œuvre, afin de répondre et de combattre plus efficacement et massivement l’extrême droite dans la région.
Julian et Antoine Sindelar
1. Source : blog du Monde, Droite(s) Extrême(s), 25 janvier 2010.
2. Structure nationaliste réunissant toute la jeunesse étudiante bordelaise de diverses organisations d’extrême droite.
3. Roman raciste étatsunien de 1978 racontant une guerre civile raciste renversant le gouvernement des États-Unis et menant à l’extermination des juifs et « non-blancs ».
Antifascismes au présent (4) : pour mieux résister, le Sud-Ouest se coordonne | NPA: "Antifascismes au présent (4) : pour mieux résister, le Sud-Ouest se coordonne
Antifascismes au présent (2) : Chauny, après une manifestation réussie, envisageons la suite
Chauny (Aisne) était le théâtre depuis plusieurs mois (fin 2008 et début 2009) de l’activisme d’un groupe de jeunes d’extrême droite proche des mouvements de skinheads-néonazis. Ils arboraient des tenues ne laissant aucun doute sur leur appartenance politique et se manifestaient par des insultes à caractère raciste, des saluts hitlériens et des provocations violentes envers les jeunes d’origine maghrébine causant des affrontements desquels ces derniers sortaient souvent les plus durement sanctionnés devant les tribunaux.
Ces jeunes fachos devenaient suffisamment formés et organisés (notamment à travers la création d’une association contre le racisme antiblancs dissoute depuis). Ils organisaient leur activité autour des deux lycées de la ville et de la gare routière, par des rassemblements hebdomadaires.
Les seules réponses institutionnelles de l’État et des élus furent la surveillance et la répression. La presse locale a souvent classé ces affrontements au rang des faits divers sans aucune analyse approfondie.
Création du collectif
L’initiative fut prise par des militants libertaires (du groupe Union action révolution autogestion) qui ont lancé l’idée d’une manifestation chaunoise par la diffusion de tracts et par Internet. La création du collectif antifasciste axonais a ensuite agrégé le NPA et les libertaires organisés dans la ville (CNT, FA) ; puis la sphère associative (Ligue des droits de l’homme, Mémoire juive et éducation, SOS racisme...). L’élargissement fut faible au niveau politique (Gauche unitaire et le Parti de gauche). Il en fut de même au niveau syndical : Solidaires a très vite rallié l’organisation de la manifestation puis seule la CGT éduc’action les a rejoints.
La manifestation, point d’orgue de la mobilisation
Rassembler 400 personnes dans les rues de la ville fut une grande victoire, avec le soutien de militants de Paris et Lille. La peur des petits commerçants, la désinformation de la presse locale n’avaient pas facilité les préparatifs. Un rassemblement devant le musée de la Résistance et de la Déportation à Tergnier (ville voisine) avait pourtant permis au collectif de se présenter. La manifestation a laissé une grande place aux jeunes des quartiers populaires. Ceux d’entre eux issus de l’immigration ont pu reprendre le « territoire » du centre-ville souvent occupé par les skinheads-néonazis. Le passage devant l’usine Nexans, récemment fermée pour sauvegarder les profits des actionnaires, a réaffirmé que les idées d’extrême droite germent souvent du sentiment d’impuissance face aux désastres sociaux qui incite à chercher des boucs émissaires.
Une volonté éducative
Le collectif a fait le choix d’éditer régulièrement un bulletin : L’Aisne sans haine. Il se donne désormais pour objectif d’organiser une fête multiculturelle avec des associations locales et de mener des actions éducatives dans les établissements scolaires du département.
Clément L.
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Inscriptions racistes sur la mosquée de Marmande
En août dernier, des tags à caractère antisémite et négationniste avaient été inscrits sur le mémorial de la déportation et de la résistance de la commune lot-et-garonnaise. Les mots "mensonges", "sionisme", "intérêts" et le symbole "$" avaient été peints en rouge sur le monument où figurent les noms de camps de concentration nazis. Selon le capitaine Gambier, "on ne peut pas encore faire un lien formel entre les deux affaires mais c'est une piste que l'on étudie sérieusement".
Inscriptions racistes sur la mosquée de Marmande - Fil news - TF1 News: "Inscriptions racistes sur la mosquée de Marmande
Lancement de l'opération testing à Villeurbanne
Lancement de l?opération testing à Villeurbanne - TLM - Télé Lyon Métropole sur LePost.fr
Manosque : le prof d'un lycée public diffuse un film anti-IVG
Au mois d’octobre dernier des parents d’élèves du Lycée des Iscles ont eu la surprise d'apprendre que leurs enfants avaient été soumis à la diffusion d'un film anti-IVG. Beaucoup plus gore que le Cri silencieux, le film a été diffusé pendant les heures de cours par un enseignant d'histoire.
L'enseignant a notamment expliqué que la pilule ou le stérilet sont des moyens abortifs qu’il faut proscrire. Et que le préservatif, loin de protéger des maladies sexuellement transmissibles, encourage les comportements à risque et donc la transmission du SIDA.
Il n'a pas hésité à diffuser des tracts de SOS Tout Petits. Sur l'un d'eux on pouvait lire qu'on ne pouvait tomber enceinte suite à un viol.
Le lycée a du demander les renfortsd’une cellule de soutien psychologique de l’inspection académique pour rassurer les élèves.
L'enseignant est toujours en poste aujourd'hui.
Manosque : le prof d'un lycée public diffuse un film anti-IVG - Prochoix, la revue pour le droit de choisir: "Manosque : le prof d'un lycée public diffuse un film anti-IVG
A LYON, DU GAZ LACRYMOGÈNE CONTRE LES ENFANTS ROMS

C'est un scandale! Humanité.fr
Expulsés, ballottés et maintenant gazés ! La situation des Roms du terrain Paul-Bert ne s’arrange pas.
Vendredi dernier, vers 18 h 30, route de Vienne (Lyon 8e), des policiers se présentent devant la vingtaine de garages occupés par des familles roms expulsées de la rue Paul-Bert, il y a un mois. Un citoyen, venu avec ses deux filles voir la petite Cosmina née cinq jours auparavant, témoigne. « Les cris des enfants cessent. C’est la police… Soudain, des cris et un homme qui entre dans le garage complètement affolé : “la foumé, la foumé, partout…” Je sors du garage. Des enfants et des adultes courent dans tous les sens en se masquant le visage. Je suis stupéfait. Il y a des femmes avec des bébés, des enfants en bas âge et la police a gazé tout le monde ! »
Les pompiers arrivent assez vite. Ils emmènent le bébé de cinq jours et sa mère, une autre mère et sa fille de deux ans, une jeune fille qui vomissait, une femme de cinquante-deux ans, qui a fait trois malaises… Le témoin passe ensuite au commissariat : « Les policiers ont été unanimes : il fallait faire une main courante et emmener ma fille aux urgences… » Les lanceurs de bombes lacrymogènes à cinq mètres des garages ont expliqué qu’ils avaient eu peur d’un chien. Personne n’a vu de chien. Alors, intimidation ? Ils ont dit aux familles qu’il y avait une occupation illégale et qu’il fallait partir… Mais où est la décision de justice ? Malgré la demande préfectorale, la mairie n’a pas pris d’arrêté de péril. La dame qui a fait trois malaises et qui avait décidé d’être témoin a tout de même été emmenée lundi matin au centre de rétention. Hasard ? Une action judiciaire est à l’étude.
Avant l’expulsion du terrain Paul-Bert, la justice avait donné deux mois au conseil général, au Grand Lyon, à la Ville de Lyon, pour reloger les familles. Aucune n’a été relogée et ce sont les associations, des particuliers, des prêtres qui se sont mobilisés pour dénicher qui un hôtel, qui une place en foyer… sans jamais parvenir à trouver un toit pour tous. Michel Mercier, président du conseil général propriétaire des terrains, devenu ministre de la Justice sans en respecter les décisions, se contente de clamer : « Moi, j’ai une éthique. Et je ne me sers pas des pauvres pour faire une opération politicienne… » Les lieux à réquisitionner ne manquent pas, mais le préfet semble l’ignorer. Pour le lui rappeler, une quinzaine d’associations (1) ont lancé une pétition (2) et appellent à un rassemblement devant la préfecture, demain à 17 heures, demandant à l’État l’ouverture en urgence de sites d’accueil dignes, la réquisition de locaux et une table ronde avec tous les acteurs. Cette semaine, le thermomètre va tomber en dessous de zéro. Faudra-t-il un mort pour que des mesures soient prises ?
(1) Le Collectif Rrom, l’ADECR, la LDH, ATD Quart-Monde, l’Artag, le Secours catholique…
(2) http://www.petitionduweb.com/Roms_Droitsde_l_Homme-...
Émilie Rive de humanite.fr
A LYON, DU GAZ LACRYMOGÈNE CONTRE LES ENFANTS ROMS : LE POLE ANTI-DISCRIMINATIONS: "A LYON, DU GAZ LACRYMOGÈNE CONTRE LES ENFANTS ROMS
Discrimination raciale : une responsable d’agence immobilière condamnée
dimanche 28 novembre 2010
NOUVELLE CONDAMNATION D’UNE RESPONSABLE D’AGENCE IMMOBILIERE POUR DISCRIMINATION RACIALE
jeudi 25 novembre 2010
Dérapage d'Hortefeux à Seignosse : le Dacquois Amine Benalia-Brouch livre sa vérité
[VIDEOS] Dans un livre à paraître demain, Amine Bénalia-Brouch livre sa vérité sur les dessous des dérapages verbaux de Brice Hortefeux à Seignosse l'an dernier. Aujourd'hui, il n'écarte pas l'hypothèse de porter plainte contre lui. Interview

Amine Benalia-Brouch : "On m'a lâché" (photo Philippe Salvat)
Amine Bénalia-Brouch n’est pas Auvergnat. On le savait. Il n’est plus adhérent de l’UMP. On le sait un peu moins. En revanche, en rendant sa carte, ce jeune Dacquois de 23 ans a retrouvé la parole. La sienne. Un an après le dérapage de Brice Hortefeux à Seignosse dans les Landes, il raconte, dans un livre qui paraît demain (1), les dessous de cette petite phrase qui a fait le tour du monde : « Quand il y en a un, ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. » Le titre de cet ouvrage annonce la couleur: "Confessions d'un Sarkozyste repenti".
«Sud Ouest». Ce livre est-il un règlement de compte avec l’UMP ?
Amine Bénalia-Brouch. Non. C’est un livre pour raconter ce que j’ai vécu pendant un an. C’est juste une mise au point avec ma dignité car je n’étais plus moi-même. Je le dis très clairement : j’ai menti. Je m’excuse auprès des gens que j’ai pu blesser par ma complaisance à l’égard des propos du ministre que j’aurai dû condamner.
Pourquoi avoir attendu si longtemps?
Parce que j’ai vécu dans l’angoisse et la peur. On ne m’a pas dit qu’il ne fallait pas dire la vérité, on m’a dit qu’il fallait dire autre chose.
Sur le moment entendez-vous Brice Hortefeux dire : « Il ne correspond pas au prototype » et la phrase qui fait la couverture de votre livre « Quand il y en a un, ca va, c’est quand il y a beaucoup qu’il y a des problèmes. »
En fait, j’ai compris à la permanence de l’UMP quand le journaliste du Monde m’a appelé et m’a demandé de me connecter pour regarder cette vidéo. C’est là que j’ai réalisé ce qui s’était réellement passé. J’ai les larmes qui sont montées et cette boule qui m’a pris à l’estomac et qui ne m’a pas lâché durant un an.
Vous écrivez que c’est Marie Aphatie, la secrétaire départementale des Landes, qui vous a proposé la version des Auvergnats…
Elle a inventé cette version. D’ailleurs quand je suis allé dans le bureau de M. Hortefeux, il m’a dit : « Vous avez bien fait de parler des Auvergnats, je n’y aurai pas pensé. »
Très vite vous postez vous-même une vidéo pour dédouaner Brice Hortefeux. Une vidéo dont vous écrivez qu’elle a été commandée par un cadre de l’UMP…
J’étais chez un ami et Edouard Courtial, secrétaire national aux fédérations, m’appelle et me dit : « Amine est-ce que tu peux faire une vidéo pour dédouaner le ministre et te dédouaner toi, comme ça tout s’arrête. » A ce moment-là : mon but est que tout s’arrête. Je lui fais confiance. Donc je fais cette vidéo. Il m’a donné son adresse mail pour que je lui envoie. Ce que j’ai fait. Il m’a rappelé et m’a dit : « C’est ok ».
A partir de là, vous devenez une cible. D’abord cette vidéo est parodiée, puis vous recevez des menaces de mort. Comment l’avez-vous vécu ?
Mal. Ça a renforcé mon sentiment de peur. Un sentiment que j’éprouve toujours. On ne peut pas rester indifférent à une vidéo me montrant avec une kalachnikov sur la tête, ou face à des gens qui donnent mon adresse sur internet pour qu’on vienne me lyncher. A la sortie d’une discothèque à Dax, j’ai été molesté et insulté. Heureusement que j’étais avec des amis.
Où en est l’enquête concernant ces menaces de mort ?
Pour ça, il faut s’adresser au procureur de la ville de Dax. Je l’ai rencontré une fois dans son bureau. Je ne pense pas qu’il ait le sentiment de vouloir poursuivre ces gens qui ont pourtant reconnu les faits. Et ça m’embête.
Brice Hortefeux vous a reçu deux fois. Quels ont été vos contacts ?
La première fois, j’ai perdu toute ma journée. Et quinze minutes dans son bureau. Je n’ai pas eu d’explication. Je lui ai dit aussi que professionnellement c’était difficile. D’ailleurs, un jour son directeur adjoint de cabinet m’appelle et me dit : « M. Bénalia on vous a trouvé un travail. Il va falloir que vous déménagiez à Bayonne pour travailler dans une filiale de la Poste pour distribuer des prospectus dans les boîtes aux lettres. » J’ai refusé. Et j’ai trouvé un emploi dans une brasserie à Dax.
Vous racontez un échange que vous eu avec Brice Hortefeux peu avant le procès intenté par le MRAP. Et vous citez une phrase pour le moins étonnante, il vous déclare : « Quand il y a justice, il y a danger »…
Je lui disais : « Monsieur le ministre je ne pense pas qu’un juge prendrait le risque de vous condamner ». Et il m’a dit « Vous savez Monsieur Bénalia, là où il y a justice il y a danger ». Ça m’a choqué.
C’est d’ailleurs à la suite de cette seconde entrevue que vous avez décidé de parler…
Ça a fait tilt car il n’était pas sûr de lui. Je me suis dit que c’était le moment où jamais de sortir de ce bourbier. Lors de cet entretien, il y avait beaucoup de silence. Quand je lui ai dit que j’étais menacé de mort, il me répondait : « Ah bon ». Quand je lui ai dit que j’avais été molesté, il m’a répondu : « Ah bon ». J’attendais des excuses que je suis allé chercher en privé.
Depuis, vous n’êtes plus adhérent de l’UMP. Est-ce à dire que vous n’êtes plus en phase ?
Il y a une dérive vers des idées de l’extrême droite pour des buts électoralistes. Ça a commencé avec Nadine Morano et sa phrase sur les jeunes qui portent leurs casquettes à l’envers. Puis la burqa. Puis, la stigmatisation des Roms. Des gamins que l’on déménage à coup de tractopelle, je n’aime pas.
Vous avez rejoint Dominique de Villepin. Voilà un argument pour vos adversaires...
Une fois pour toute. Je ne suis pas manipulé : ce choix je l’ai fait par moi-même. Je n’ai pas eu de contact. Je suis jeune et j’ai le droit d’être gaulliste et Dominique de Villepin représente aussi un peu de cohésion sociale.
Êtes-vous soulagé à présent?
Oui et moins angoissé. La peur est encore là. Mais quand les gens liront ce livre, ils prendront conscience de ce que j’ai vécu. Que je n’ai pas cherché les projecteurs. On m’a utilisé, on m’a manipulé, on m’a lâché et on a failli me lyncher.
Y-a-t-il eu des pressions autour de ce livre ?
Avec mon éditeur nous échangions des mails. Au début tout allait bien. Puis à la fin il fallait quatre cinq six mails pour en reçevoir un et quand je le recevais il était tout barbouillé. Coïncidence ?
Brice Hortefeux a fait appel de sa condamnation pour injure raciale (suite à une plainte du MRAP, NDLR). Irez-vous à cette nouvelle audience ?
La première fois je ne me suis pas déplacé. Mais maintenant j’assume. Alors je me déplacerai à son appel. Et si on a besoin de mon intervention je serai là.
En lisant votre livre, on se dit que vous allez, à votre tour, porter plainte contre Brice Hortefeux. C’est la prochaine étape ?
C’est une hypothèse que je n’écarte pas.
(1) Confessions d'un Sarkozyste repenti aux éditions Jean-Claude Gawsevitch, 17,90 euros
Quand Brice Hortefeux dérape
envoyé par lemondefr. - L'info internationale vidéo.
le blog memorial98 -: "Dérapage d'Hortefeux à Seignosse : le Dacquois Amine Benalia-Brouch livre sa vérité
Une marche de soutien
SOLIDARITE.L'appel, déposé par la famille kosovare menacée d'expulsion, est examiné demain par le tribunal.
Une centaine de personnes a défilé jusqu'à la sous-préfecture. Absent, le sous-préfet n'a pu les recevoir
La famille Behluli, d'origine kosovare, est entourée. Hier, en fin de matinée, elle était escortée par quelque cent personnes. Enseignants, parents d'élèves, élus, simples citoyens ou représentants d'associations comme SOS racisme se sont retrouvés sur la place du Puits salé, à 11 h 30. La coordination dieppoise du Réseau éducation sans frontière (RESF) a organisé une marche solidaire pour la soutenir dans sa démarche d'appel face à l'obligation de quitter le territoire français (OQTF) qu'elle a reçue il y a quelques jours.
Parrainages républicains
« On peut regretter que les lycéens ne se soient pas largement mobilisés comme ils l'avaient fait pour Jessica et sa famille. Mais en même temps, on a eu très peu de temps pour mettre en place des actions », commente Yves Vidal, de RESF. L'audience au tribunal administratif de Rouen est fixée aujourd'hui, jeudi, à 10 h 30, pour examiner l'appel.
Albert et Menduhie Behluli sont arrivés à Dieppe il y a un peu plus de trois ans avec leur jeune enfant, Leart. Les parents de Menduhie vivaient ici. Son papa, décédé depuis, était Français. La petite famille est restée et s'est agrandie avec les naissances de Lorika, 3 ans, et Lonit, 1 an.
Pour contrer la menace d'expulsion qui plane sur eux, un comité de soutien a été constitué la semaine passée, à l'école Paul-Bert, à Neuville (lire Paris-Normandie du 17 novembre).
Le samedi 4 décembre, des parrainages républicains seront organisés à la mairie. Trois élus (Daniel Verger, Emmanuelle Caru-Charreton et Jolanta Avril) parraineront, chacun, les enfants de la famille avec une personne de la société civile.
Après avoir fait étape sur l'esplanade de la mairie, le cortège s'est rendu devant la sous-préfecture qui venait de fermer. On a fait savoir aux représentants de RESF, qui espéraient faire recevoir une délégation, que le représentant de l'Etat était absent.
Aujourd'hui, jeudi, un rendez-vous est fixé à 8 h 30 devant l'école Paul-Bert, à Neuville, pour se rendre au tribunal administratif de Rouen.
Une marche de soutien | Paris Normandie: "Une marche de soutien
ABDOU, HOMOSEXUEL SÉNÉGALAIS, MENACE D'EXPULSION!
AMAR THIOUNE, PRÉSIDENT DE SOS RACISME RHÔNE-ALPES, EN DIRECT DU PLATEAU DE FRANCE 3
LE POLE ANTI-DISCRIMINATIONS: "ABDOU, HOMOSEXUEL SÉNÉGALAIS, MENACE D'EXPULSION!