Sarkozy et Copé sont responsables de la montée du Front National.
La présence de Sarkozy à la tête de l’Etat emmène le pays vers une croissance encore plus forte de l’extrême-droite, vers le déchaînement de la xénophobie.
Lui et ses acolytes n’ont pas cessé d’agiter les thèmes de l’extrême-droite, de les légitimer, de les « respectabiliser ».
Ils ont dénoncé et harcelé sans relâche les immigrés, les Français d’origine étrangère, les Roms et gens du voyage, les musulmans, les sans « racines » et continuent de le faire.
Nous en avons recensé et décortiqué des dizaines d’exemples (voir Sarkozy-Le Pen: l’apocalypse ? )
Encore aujourd’hui, Sarkozy envoie la marionnette Guéant souffler sur les braises
On comprend maintenant pourquoi Hortefeux a été limogé: déjà atteint par une condamnation pour incitation à la discrimination raciale, il ne pouvait pas assumer une escalade telle que la pratique le plus proche collaborateur de Sarkozy, qui se retrouve à la tête du ministère le plus puissant du pays.
Combien de milliers de voix apportent au FN chacun des discours de Guéant ?
Copé, quant à lui, se porte en première ligne pour ouvrir la voie d’un futur accord avec le Front National. Il a déjà intégré dans sa garde rapprochée le sénateur Jacques Blanc, symbole de l’alliance avec le FN en 1998 et de la gestion commune de la région Languedoc-Roussillon jusque-là 2004. (voirSuccès du Front National: quelles conséquences?
Un dirigeant UMP salit à nouveau la Shoah.)
Une crise politique majeure guette l’UMP, car une partie de la droite renâcle face à la radicalisation de l’équipe Sarkozy.
Pas de naïveté : Fillon et Borloo se placent pour éviter l’apocalypse qui guette l’UMP ; néanmoins leur posture témoigne de la profondeur de la déchirure à l’intérieur du régime.
Face à cette situation périlleuse, on assiste à un début de prise de conscience dans des milieux très différents. Il s’agit avant tout de la mobilisation de la direction des confédérations syndicales, alors que le FN cherche à se donner une image sociale.
L’appel de syndicalistes lancé par l’association Visa contribue utilement à cette dynamique link
Dans une partie de la communauté juive se produit un sursaut autour de la campagne « Pas une voix juive pour le FN » lancée suite à l’invitation avortée de Marine Le Pen à Radio J. Le titre même de cette campagne montre d’ailleurs la gravité de la situation qui faisait envisager une possibilité de vote juif pour ce parti antisémite.
Le combat contre le Front National constitue de nouveau l’actualité des mois à venir.
MEMORIAL 98
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