Le président ainsi que trois cadres de SOS racisme, placés en garde à vue mardi, ont été remis en liberté dans la nuit.
Le président de SOS Racisme, ainsi que trois cadres de l'association, ont été remis en liberté dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir été placés en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur les mouvements de fonds suspects concernant le député PS de l'Essonne Julien Dray, cofondateur de SOS Racisme.
Une perquisition dans les locaux parisiens de SOS Racisme a eu lieu après le placement en garde à vue, dans les locaux de la Brigade financière, de Dominique Sopo, du responsable des finances de l'association et de deux autres cadres de l'association.
L'avocat de Dominique Sopo, Me Jacky Benazerah a dénoncé durant la garde à vue de son client des "fuites orchestrées", considérant que la garde à vue était "un moyen de pression pour obtenir la vérité qui convient aux enquêteurs" et qui "salit SOS Racisme".
Me Léon-Lef Forster, avocat de Julien Dray a considéré de son côté que "la tactique d'enquête employée vise avant tout à une déstabilisation politique et non à une recherche sereine de la vérité". Les proches du député PS, ainsi que ses avocats dénoncent, depuis l'ouverture de l'enquête, le fait qu'ils n'ont pas accès au dossier.
SOS Racisme: Sopo et trois cadres remis en liberté – Metro
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