"Il y a eu des fantasmes, des contre-vérités dans les médias, orchestrés parfois par les autorités", a-t-il estimé.
Le président de l'association antiraciste Dominique Sopo et trois de ses cadres ont été remis en liberté sans charge retenue à leur encontre peu après 03H00 du matin après 42 heures de garde à vue.
"Dominique Sopo était très détendu. Ses premiers mots étaient qu'il avait cours ce matin (jeudi) et des conseils de classe dans l'après-midi", a confié l'avocat, précisant que M. Sopo, qui est enseignant, allait "s'expliquer très rapidement sur le fond de l'affaire". "Il va s'exprimer très rapidement pour laver l'association de tout soupçon", a expliqué Me Klugman.
Les policiers de la Brigade financière enquêtent sous la direction du parquet de Paris sur des mouvements de fonds suspects au profit du député PS Julien Dray. Ils s'intéressent notamment sur les liens entre l'association et le député socialiste, un de ses fondateurs en 1984.
Deux collaborateurs de Julien Dray, qui ont été permanents de l'association, sont notamment épinglés dans un rapport de la cellule antiblanchiment de Bercy, Tracfin.
Tracfin les soupçonne d'avoir perçu de l'association Les Parrains de SOS Racisme et de la Fidl (mouvement lycéen) des chèques pour un montant de 127.377 euros qu'ils auraient ensuite reversés pour partie à M. Dray.
AFP: La mise en cause de SOS Racisme "injustifiée" selon l'un des avocats
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