Le prélat intégriste qui avait nié l’existence des chambres à gaz regrette dans une lettre «la douleur» qu’il a causée aux survivants et aux parents des victimes de la Shoah. Il estime cependant avoir «seulement exprimé l’opinion d’un non-historien».
Arrivé ce mercredi en Grande-Bretagne après avoir été déclaré persona non grata en Argentine, Richard Williamson demande «pardon devant Dieu» à tous ceux qu’il a blessés pour ses déclarations négationnistes.
Dans une lettre publiée ce jeudi à Rome, formulée de façon très ambiguë, l’évêque intégriste regrette «la douleur» qu’il a causée «avant tout à l’Eglise, mais aussi aux survivants et aux parents des victimes qui ont subi des injustices sous le IIIe Reich». Mgr Williamson, l’un des quatre évêques intégristes dont le pape a levé l’excommunication le 24 janvier, a fait scandale en niant à la télévision suédoise l’existence des chambres à gaz et en minimisant l’ampleur de la Shoah. «Je demande pardon devant Dieu à toutes les âmes qui se sont honnêtement scandalisées par ce que j’ai dit», ajoute-t-il, précisant avoir «seulement exprimé l’opinion d’un non-historien». L’agence de presse catholique Zenit qui a diffusé la lettre précise qu’elle lui a été transmise par la commission Ecclesia Dei présidée par le cardinal Dario Castrillon Hoyos, chargée par le Vatican des négociations avec les intégristes. (Source AFP) Libération
Arrivé ce mercredi en Grande-Bretagne après avoir été déclaré persona non grata en Argentine, Richard Williamson demande «pardon devant Dieu» à tous ceux qu’il a blessés pour ses déclarations négationnistes.
Dans une lettre publiée ce jeudi à Rome, formulée de façon très ambiguë, l’évêque intégriste regrette «la douleur» qu’il a causée «avant tout à l’Eglise, mais aussi aux survivants et aux parents des victimes qui ont subi des injustices sous le IIIe Reich». Mgr Williamson, l’un des quatre évêques intégristes dont le pape a levé l’excommunication le 24 janvier, a fait scandale en niant à la télévision suédoise l’existence des chambres à gaz et en minimisant l’ampleur de la Shoah. «Je demande pardon devant Dieu à toutes les âmes qui se sont honnêtement scandalisées par ce que j’ai dit», ajoute-t-il, précisant avoir «seulement exprimé l’opinion d’un non-historien». L’agence de presse catholique Zenit qui a diffusé la lettre précise qu’elle lui a été transmise par la commission Ecclesia Dei présidée par le cardinal Dario Castrillon Hoyos, chargée par le Vatican des négociations avec les intégristes. (Source AFP) Libération
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