Lors d’une conférence de presse, M. Le Pen a affirmé que le maire UMP Jean-Claude Gaudin, «prétend qu’il y a 300.000 musulmans à Marseille, le jour où ils seront 800.000 le maire ne s’appellera plus Gaudin mais peut-être Ben Gaudin».
«L’immigration de masse tend à prendre l’allure d’une véritable colonisation», a encore affirmé le président du parti d’extrême-droite venu préparer les européennes de juin pour lesquelles il est tête de liste du FN dans le Sud-Est.
Le 4 février, la Cour de cassation avait rejeté un pourvoi formé par M. Le Pen, rendant définitive sa condamnation à 10.000 euros d’amende pour provocation à la discrimination raciale, pour des propos sur les musulmans de France tenus en avril 2004 au journal d’extrême droite Rivarol.
Le 2 avril 2004, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné Jean-Marie Le Pen pour une interview au quotidien Le Monde du 19 avril 2003, dans laquelle il avait déclaré: «le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont».
Un mois plus tard, M. Le Pen avait réédité dans une interview à Rivarol: «d’autant que quand je dis qu’avec 25 millions de musulmans chez nous, les Français raseront les murs, des gens dans la salle me disaient, non sans raison: +Mais M. Le Pen, c’est déjà le cas maintenant+».
C’est pour ces nouveaux propos qu’il avait été poursuivi par la Ligue des droits de l’Homme et la Licra. (Source AFP)- Libération
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