Le ministre a adressé mardi une circulaire aux préfets indiquant les critères à prendre en compte pour une telle régularisation : cinq années de séjour en France, travailler dans un secteur qui a un fort besoin de main-d'œuvre, un an d'ancienneté dans l'entreprise, une promesse d'embauche de plus d'un an, "l'intégration" du demandeur.
Quelque 5 400 travailleurs immigrés sans titre de séjour étaient en grève mercredi pour réclamer des papiers, selon le syndicat CGT, qui coordonne le mouvement débuté à la mi-octobre, principalement en région parisienne. Pour la plupart africains, ils sont employés dans la restauration, le bâtiment, le nettoyage ou la sécurité. Ces travailleurs sans papiers, dont beaucoup disposent de contrats de travail et paient des cotisations, seraient jusqu'à 400 000 en France, selon la CGT.
Alors que l'opposition socialiste réclame une "régularisation large" des sans-papiers, sur critères, le président Nicolas Sarkozy s'est à nouveau dit mardi opposé à une "régularisation globale", qui serait selon lui "contraire" aux "valeurs de la République".
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