"Si des diplomates et de hauts responsables de l'Onu sont trop timides pour dénoncer les atrocités au moment où elles se déroulent, quel espoir reste-t-il d'éviter de futures entreprises d'extermination ? » ( le Times de Londres)
Le silence et les mensonges de l'ONU ont permis au régime sri lankais de massacrer des milliers de civils tamouls réfugiés dans le Nord du pays.
Malgré les tentatives du gouvernement sri lankais et de ses protecteurs, parmi lesquels la Chine est encore au premier rang, la vérité commence à se faire jour : il y a bien eu des bombardements massifs de civils ; le chiffre des morts est proche de 20000 personnes, bien loin de celui de 2800 avancé par le gouvernement et cautionné par l'ONU.
Le personnel de l'ONU écoeuré par cette attitude fait connaître ses constats sur le terrain.
Impunité garantie ?
Le régime sri lankais cherche maintenant l'impunité. Celle-ci est le pendant et la condition première du négationnisme et c'est pourquoi nous y revenons dans ce site dédié à la lutte contre le négationnisme (voir notre article précédent Sri Lanka: Tamouls en danger )
Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a décidé le 27 mai de ne pas enquêter sur les victimes civiles de la guerre.
Cette décision provoque la colère des associations de défense des droits de l'homme dont Human Rights Watch, particulièrement mobilisée et incisive.
Au premier rang de la défense du gouvernement sri lankais : la Chine mais aussi un front, à priori surprenant : l'Afrique du Sud (qui avait déjà refusé en son temps de délivrer un visa pour une visite du Dalaï Lama) le Brésil, Cuba, l'Inde, le Pakistan, l'Uruguay, l'Arabie Saoudite...
La résolution votée se focalise uniquement sur les violations des droits de l'homme dont s'est rendu coupable la rébellion des Tigres tamouls (LTTE).
Adoptée à une majorité de 29 voix pour, 12 contre et 6 abstentions, elle ne réclame pas d'enquête, comme l'ont pourtant demandé tardivement le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et la Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme Navi Pillay.
Dans son allocution d'ouverture devant le Conseil Mme Pillay avait appelé à une enquête "internationale, indépendante et crédible".
"Il y a de fortes raisons de penser que les deux parties (au conflit) ont grossièrement bafoué le principe fondamental de l'inviolabilité des civils", avait-elle affirmé, citant notamment "l'utilisation d'artillerie contre des régions densément peuplées" par les forces gouvernementales sri lankaises.
À l'inverse, la résolution insiste sur "le respect de la souveraineté" du Sri Lanka et sur "le principe de non-ingérence" dans les affaires intérieures mentionné par la Charte des Nations unies. On peut donc massacrer impunément, selon ce principe qui revient pour la circonstance sur le devant de la scène.
De plus, le texte voté "loue" les autorités de Colombo pour leurs mesures envers les déplacés à l'intérieur du pays, au nombre de 300.000 selon l'ONU, et "accueille favorablement" le Sri Lanka pour ses "efforts" dans le domaine des droits de l'homme.
http://memorial98.over-blog.com/article-32083999.html
Le silence et les mensonges de l'ONU ont permis au régime sri lankais de massacrer des milliers de civils tamouls réfugiés dans le Nord du pays.
Malgré les tentatives du gouvernement sri lankais et de ses protecteurs, parmi lesquels la Chine est encore au premier rang, la vérité commence à se faire jour : il y a bien eu des bombardements massifs de civils ; le chiffre des morts est proche de 20000 personnes, bien loin de celui de 2800 avancé par le gouvernement et cautionné par l'ONU.
Le personnel de l'ONU écoeuré par cette attitude fait connaître ses constats sur le terrain.
Impunité garantie ?
Le régime sri lankais cherche maintenant l'impunité. Celle-ci est le pendant et la condition première du négationnisme et c'est pourquoi nous y revenons dans ce site dédié à la lutte contre le négationnisme (voir notre article précédent Sri Lanka: Tamouls en danger )
Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a décidé le 27 mai de ne pas enquêter sur les victimes civiles de la guerre.
Cette décision provoque la colère des associations de défense des droits de l'homme dont Human Rights Watch, particulièrement mobilisée et incisive.
Au premier rang de la défense du gouvernement sri lankais : la Chine mais aussi un front, à priori surprenant : l'Afrique du Sud (qui avait déjà refusé en son temps de délivrer un visa pour une visite du Dalaï Lama) le Brésil, Cuba, l'Inde, le Pakistan, l'Uruguay, l'Arabie Saoudite...
La résolution votée se focalise uniquement sur les violations des droits de l'homme dont s'est rendu coupable la rébellion des Tigres tamouls (LTTE).
Adoptée à une majorité de 29 voix pour, 12 contre et 6 abstentions, elle ne réclame pas d'enquête, comme l'ont pourtant demandé tardivement le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et la Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme Navi Pillay.
Dans son allocution d'ouverture devant le Conseil Mme Pillay avait appelé à une enquête "internationale, indépendante et crédible".
"Il y a de fortes raisons de penser que les deux parties (au conflit) ont grossièrement bafoué le principe fondamental de l'inviolabilité des civils", avait-elle affirmé, citant notamment "l'utilisation d'artillerie contre des régions densément peuplées" par les forces gouvernementales sri lankaises.
À l'inverse, la résolution insiste sur "le respect de la souveraineté" du Sri Lanka et sur "le principe de non-ingérence" dans les affaires intérieures mentionné par la Charte des Nations unies. On peut donc massacrer impunément, selon ce principe qui revient pour la circonstance sur le devant de la scène.
De plus, le texte voté "loue" les autorités de Colombo pour leurs mesures envers les déplacés à l'intérieur du pays, au nombre de 300.000 selon l'ONU, et "accueille favorablement" le Sri Lanka pour ses "efforts" dans le domaine des droits de l'homme.
http://memorial98.over-blog.com/article-32083999.html
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