Tandis que le GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés) continue à faire mentir le ministre Besson en mettant en ligne, au fur et à mesure de leur disponibilité, les condamnations prononcées pour « délit de solidarité », Charlie ajoute à cette liste non exhaustive la condamnation, en janvier 2008, de François Auguste, le vice-président communiste de la Région Rhône-Alpes.
Le 2 décembre 2006, alors que François Auguste s’apprête à prendre l’avion pour une mission du conseil régional, des militants de RESF lui remettent un tract l’informant de l’expulsion, sur son vol, d’une famille kosovare. Après avoir demandé, en vain, à parler au commandant de bord, l’élu décide de s’adresser directement aux passagers. Il a à peine le temps d’ouvrir la bouche. Deux policiers surgissent, le ceinturent, lui attrapent les bras et les jambes et lui font dégringoler la passerelle à l’horizontale. Une fois dehors, à l’abri des regards, il est brutalement plaqué au sol, la tête sur le tarmac et un genou sur la nuque. Résultat : une côte cassée, cinq heures de garde à vue et, le 14 janvier 2008, une condamnation par le tribunal correctionnel de Lyon à 500 euros d’amende avec sursis, pour «obstruction à la reconduite à la frontière» et «entrave à la circulation d’un aéronef». (voir la suite dans Charlie Hebdo n° 881 du 6 mai 2009.)
Voir le fac-similé du courrier du directeur général de la police nationale, Michel Gaudin, adressé le 14 septembre 2006 au P-DG d’Air France, Jean-Cyril Spinetta, concernant les bons et les mauvais comportements des commandants de bord, en matière d’expulsion.
Charlie Hebdo: Besson ment toujours
Le 2 décembre 2006, alors que François Auguste s’apprête à prendre l’avion pour une mission du conseil régional, des militants de RESF lui remettent un tract l’informant de l’expulsion, sur son vol, d’une famille kosovare. Après avoir demandé, en vain, à parler au commandant de bord, l’élu décide de s’adresser directement aux passagers. Il a à peine le temps d’ouvrir la bouche. Deux policiers surgissent, le ceinturent, lui attrapent les bras et les jambes et lui font dégringoler la passerelle à l’horizontale. Une fois dehors, à l’abri des regards, il est brutalement plaqué au sol, la tête sur le tarmac et un genou sur la nuque. Résultat : une côte cassée, cinq heures de garde à vue et, le 14 janvier 2008, une condamnation par le tribunal correctionnel de Lyon à 500 euros d’amende avec sursis, pour «obstruction à la reconduite à la frontière» et «entrave à la circulation d’un aéronef». (voir la suite dans Charlie Hebdo n° 881 du 6 mai 2009.)
Voir le fac-similé du courrier du directeur général de la police nationale, Michel Gaudin, adressé le 14 septembre 2006 au P-DG d’Air France, Jean-Cyril Spinetta, concernant les bons et les mauvais comportements des commandants de bord, en matière d’expulsion.
Charlie Hebdo: Besson ment toujours
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