Le pape n'aurait pas eu connaissance des paroles de Richard Williamson lors de la levée de son excommunication...
Que s'est-il passé au service de presse du Vatican? Alors que la polémique enfle depuis quinze jours, Benoît XVI n'aurait eu connaissance des propos négationnistes Richard Williamson que très récemment. C'est en tout cas ce que déclare le communiqué du Vatican envoyé mercredi après-midi.
Le pape ne lit pas les journaux?
Le Vatican assure que les déclarations faites par l'évêque, à une chaîne de télévision suédoise n'étaient «pas connues» du pape Benoît XVI «au moment de la levée de l'excommunication» des quatre évêques intégristes, dont Richard Williamson fait partie. Le pape a donc demandé à l'évêque intégriste négationniste de «prendre sans équivoque et publiquement ses distances» avec ses déclarations sur la Shoah avant d'être admis aux fonctions épiscopales dans l'Eglise catholique.
Le communiqué émanant de la secrétairerie d'Etat, le «gouvernement» de l'Eglise catholique au Vatican, pose également comme «condition indispensable à une future reconnaissance de la FSSPX (La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, ndlr) la pleine reconnaissance du concile Vatican II et des papes» qui ont suivi ce concile.
L'Allemagne déclenche une enquête
Par ailleurs, une enquête a été ouverte pour «incitation à la haine raciale» par la police allemande suite aux propos tenus par Richard Williamson. C'est ce que révèle le site d'information CNN. La chancelière allemande Angela Merkel avait jugé mardi que la solidarité qu'avait exprimée le pape vis-à-vis de la communauté juive fin janvier était une «clarification insuffisante». Mardi soir, le porte-parole du Vatican Federico Lombardi avait répliqué en déclarant que la condamnation par Benoît XVI des propos négationnistes de Richard Williamson «ne pouvait être plus claire».
«La question ne concerne pas seulement les communautés chrétienne, catholique et juive en Allemagne, mais il faut que de la part du pape et du Vatican il soit clairement établi qu'on ne peut pas nier l'Holocauste», a déclaré la chancelière. «Si le comportement du Vatican peut donner l'impression que l'Holocauste peut être nié, alors il s'agit de questions fondamentales (concernant) la relation avec le judaïsme», a-t-elle expliqué, notant que «en règle générale» elle n'avait pas à commenter les décisions de l'Eglise catholique romaine.
Le pape ne lit pas les journaux?
Le Vatican assure que les déclarations faites par l'évêque, à une chaîne de télévision suédoise n'étaient «pas connues» du pape Benoît XVI «au moment de la levée de l'excommunication» des quatre évêques intégristes, dont Richard Williamson fait partie. Le pape a donc demandé à l'évêque intégriste négationniste de «prendre sans équivoque et publiquement ses distances» avec ses déclarations sur la Shoah avant d'être admis aux fonctions épiscopales dans l'Eglise catholique.
Le communiqué émanant de la secrétairerie d'Etat, le «gouvernement» de l'Eglise catholique au Vatican, pose également comme «condition indispensable à une future reconnaissance de la FSSPX (La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, ndlr) la pleine reconnaissance du concile Vatican II et des papes» qui ont suivi ce concile.
L'Allemagne déclenche une enquête
Par ailleurs, une enquête a été ouverte pour «incitation à la haine raciale» par la police allemande suite aux propos tenus par Richard Williamson. C'est ce que révèle le site d'information CNN. La chancelière allemande Angela Merkel avait jugé mardi que la solidarité qu'avait exprimée le pape vis-à-vis de la communauté juive fin janvier était une «clarification insuffisante». Mardi soir, le porte-parole du Vatican Federico Lombardi avait répliqué en déclarant que la condamnation par Benoît XVI des propos négationnistes de Richard Williamson «ne pouvait être plus claire».
«La question ne concerne pas seulement les communautés chrétienne, catholique et juive en Allemagne, mais il faut que de la part du pape et du Vatican il soit clairement établi qu'on ne peut pas nier l'Holocauste», a déclaré la chancelière. «Si le comportement du Vatican peut donner l'impression que l'Holocauste peut être nié, alors il s'agit de questions fondamentales (concernant) la relation avec le judaïsme», a-t-elle expliqué, notant que «en règle générale» elle n'avait pas à commenter les décisions de l'Eglise catholique romaine.
MD avec agence- 20 minutes
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