« Il faut buter les terroristes jusque dans les chiottes ». Cette formule de Poutine à l'égard des Tchétchènes symbolise la brutalité de la guerre qu'il a menée dans ce pays soumis par la Russie à une répression féroce. Dans la campagne électorale en cours en Israël, plusieurs chefs de parti revendiquent une parenté politique avec le dirigeant russe.
C'est le cas d'Ehud Barak, dirigeant du parti travailliste et actuel ministre de la Défense. Dans sa campagne en direction de l'électorat russophone, très convoité et considéré comme particulièrement adepte de l'emploi de la force, il a explicitement revendiqué cette phrase de Poutine comme principe directeur. Des journaux russophones ont alors révélé que Poutine attribue lui-même l'origine de sa formule aux exploits passés de Barak. Celui-ci avait en 1972 pris le contrôle d'un avion détourné sur l'aéroport d'Entebbe et avait attaqué un des assaillants enfermé dans les toilettes.
Au-delà de l'anecdote macabre, se trouve mise en lumière l'inspiration d'une politique de riposte que les dirigeants israéliens eux-mêmes qualifient de « disproportionnée » à l'égard de la population de Gaza.
La proximité est encore plus forte du côté d'Avigdor Liebermann dirigeant d'extrême-droite du parti « Israël Béténou », lui-même russophone. Sa campagne se fait notamment autour d'une agitation contre les Arabes israéliens, accusés de « manque de loyauté » et menacés de perdre leurs droits de citoyenneté. Cette campagne qui rencontre un succès important, particulièrement dans la jeunesse pourrait propulser ce parti au troisième rang des formations du pays et conduire à un gouvernement très à droite.
D'autres signes inquiétants de radicalisation traversent la société israélienne, soumise à une propagande intense, notamment de la part de courants fondamentalistes religieux. Il a ainsi été révélé par la presse israélienne que les aumôniers militaires ont massivement diffusé auprès des soldats de l'opération de Gaza des documents justifiant les actes les plus meurtriers. Des tenants du courant fasciste qui se réclame du défunt Kahana entendent aller provoquer les Arabes israéliens jusque dans leurs principales municipalités.
Le risque est grand que les suites de la guerre conduisent à une politique encore plus agressive, dans une fuite en avant sans limites. MEMORIAL 98
C'est le cas d'Ehud Barak, dirigeant du parti travailliste et actuel ministre de la Défense. Dans sa campagne en direction de l'électorat russophone, très convoité et considéré comme particulièrement adepte de l'emploi de la force, il a explicitement revendiqué cette phrase de Poutine comme principe directeur. Des journaux russophones ont alors révélé que Poutine attribue lui-même l'origine de sa formule aux exploits passés de Barak. Celui-ci avait en 1972 pris le contrôle d'un avion détourné sur l'aéroport d'Entebbe et avait attaqué un des assaillants enfermé dans les toilettes.
Au-delà de l'anecdote macabre, se trouve mise en lumière l'inspiration d'une politique de riposte que les dirigeants israéliens eux-mêmes qualifient de « disproportionnée » à l'égard de la population de Gaza.
La proximité est encore plus forte du côté d'Avigdor Liebermann dirigeant d'extrême-droite du parti « Israël Béténou », lui-même russophone. Sa campagne se fait notamment autour d'une agitation contre les Arabes israéliens, accusés de « manque de loyauté » et menacés de perdre leurs droits de citoyenneté. Cette campagne qui rencontre un succès important, particulièrement dans la jeunesse pourrait propulser ce parti au troisième rang des formations du pays et conduire à un gouvernement très à droite.
D'autres signes inquiétants de radicalisation traversent la société israélienne, soumise à une propagande intense, notamment de la part de courants fondamentalistes religieux. Il a ainsi été révélé par la presse israélienne que les aumôniers militaires ont massivement diffusé auprès des soldats de l'opération de Gaza des documents justifiant les actes les plus meurtriers. Des tenants du courant fasciste qui se réclame du défunt Kahana entendent aller provoquer les Arabes israéliens jusque dans leurs principales municipalités.
Le risque est grand que les suites de la guerre conduisent à une politique encore plus agressive, dans une fuite en avant sans limites. MEMORIAL 98
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire