Signe du changement à la tête de l’administration américaine, les Etats-Unis souhaitent revenir siéger au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dont ils avaient claqué la porte. Depuis la guerre en Irak, cette instance, chargée de mettre en oeuvre la Déclaration universelle des droits de l’homme, leur donnait le sentiment d’être surtout devenue une tribune contre l’Occident, à force de se focaliser sur certains dossiers au détriment de tous les autres.
Si les crimes de guerres commis en Irak ou récemment à Gaza méritent indéniablement d’être examinés et condamnés, ils ne doivent pas servir d’écran de fumée au point d’empêcher la condamnation d’autres violations - dès lors qu’elles ne sont plus commises par les Etats-Unis ou Israël. Au Zimbabwe, au Tibet, en Tchétchénie, au Soudan ou au Congo, par exemple. Or, c’est bien la tournure prise par certains débats au Conseil des droits de l’homme. Pour une raison simple qui tient à l’arithmétique. Lire la suite sur le blog de Caroline Fourest
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire