Yvan
Benedetti et Alexandre Gabriac
ne tromperont personne !! S'ils
ont pu rendre hommage aux « hauts faits » du Maréchal
Pétain, nous ne les laisserons pas divulguer impunément leurs
doctrines négationnistes et antisémites en recréant une ligue
dissoute en 1958.
En
effet, tous
deux récemment exclus du FN, ils ont annoncé, à la suite du
« Forum de la Nation » qu'ils organisaient, la création
d'un
nouveau groupuscule intitulé « Jeunesses Nationalistes ».
Cela
rappelle étrangement le passé, quand en 1954, Pierre Sidos créa le
mouvement « Jeune Nation ». Cette
organisation fut dissoute par décret ministériel le 16 mai 1958
pour trouble à l'ordre publique, mais tenta de subsister jusqu'à
aujourd'hui en changeant de nom ou sous forme d'organe de presse.
Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac sont tous les deux membres de
Jeune Nation et de l’Oeuvre Française, un groupuscule néo-fasciste
et pétainiste qui se caractérise par son antisémitisme viscéral.
Outre la proximité sémantique entre « Jeune Nation » et
« Jeunesses Nationalistes » on retrouve une seule et même
personne, puisque Pierre Sidos et « président à vie »
de l'Oeuvre Française.
Et
si nous pouvions encore douter du bien fondé du projet défendu par
ce groupuscule, l'emblème choisit, ne nous le permet plus.
Ainsi, comme le révèle le blog du Monde « Droite(s)
extrême(s) », « l’emblème
des Jeunesses nationalistes est on ne peut plus clair : un aigle
au style évoquant furieusement les aigles des mouvements fascistes
et nazis européens des années 30-40, tenant un faisceau entre ses
serres et entouré d'une couronne de laurier rappelant la
marque Fred Perry chère aux skinheads et aux hooligans. »
Ce
n'est d'ailleurs pas Alexandre Gabriac à la tête de ce nouveau
groupe, qui viendra le contredire, puisque des photos de lui faisant
le salut nazi devant un drapeau à svatsika font scandales dans la
presse.
Ainsi,
de la même manière que nous l'avons fait pour « Jeune
Nation » vendredi dernier, nous saisissons
officiellement Monsieur le Préfet du Rhône afin qu’il étudie les
possibilités d’actions contre les responsables du mouvement
« Jeunesses Nationalistes ». Nous lui demandons
d'entreprendre des poursuites pénales pour reconstitution
d’associations ou de groupements dissouts
en application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de
combats et les milices privées
Par
ailleurs, nous
lui réaffirmons notre demande de rendez-vous afin de porter à sa
connaissance les éléments en notre possession.
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