Éric Zemmour citera onze témoins en sa faveur lors du procès pour ses propos sur l'origine ethnique des délinquants © Sipa
Poursuivi par SOS Racisme pour ses propos sur l'origine ethnique des délinquants, le polémiste Éric Zemmour citera onze témoins en sa faveur lors du procès qui se tiendra en janvier devant le TGI de Paris. L'annonce a été faite mardi à l'occasion d'une audience de fixation de témoins.
Parmi eux, on ne sera pas surpris de retrouver Éric Naulleau, son comparse chez Ruquier, le journaliste Robert Ménard mais également le député socialiste Gaëtan Gorce, Christophe Girard, le maire-adjoint à la Culture à la Ville de Paris, Pierre Monzani, préfet de l'Allier, l'écrivain Denis Tillinac, le criminologue Xavier Raufer, Bruno Machet (un policier, ancien de la BAC 93), Lucienne Bui-Trong (ancienne chef de la section Ville-banlieue des renseignements généraux) et Patrick Champion (ancien conseiller spécial de Rama Yade au secrétariat d'État aux droits de l'homme). "Nous en avions bien plus, comme Jean-Pierre Chévènement ou Jean-Luc Mélenchon, mais nous avons retenu ceux qui étaient les plus sûrs et ceux qui auraient le moins de problème de calendrier le jour de l'audience", précise Me Olivier Pardo, l'avocat d'Éric Zemmour, qui entend, à l'occasion de ce procès, défendre la liberté d'expression de son client.
Les poursuites judiciaires de SOS Racisme contre Éric Zemmour s'appuient sur les propos qu'il a tenus le 6 mars dernier dans l'émission Salut les Terriens, animée par Thierry Ardisson, sur Canal+. "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est un fait", avait lancé Zemmour face à ses contradicteurs. Le tollé déclenché par ces propos avait créé de multiples soubresauts et engagé un débat entre Zemmour et la Licra à travers un échange de lettres.
Racisme ou liberté d'expression ?
"On a volontairement oublié que ma désormais fameuse phrase n'était qu'une réponse aux arguments développés par les autres intervenants, selon lesquels la police n'arrête que les Arabes et Noirs, écrivait Zemmour. Cette double stigmatisation - et de la police républicaine et des Arabes et Noirs - ne choque personne. Les Arabes et Noirs peuvent être distingués du reste de la communauté nationale s'ils sont héros (le livre de Thuram exaltant les héros noirs) ou victimes. Dans tous les autres cas, il est infâme de les distinguer. Cette injonction universaliste conviendrait assez bien à mon tempérament assimilationniste. J'ai tendance à ne voir dans tous les Français que des enfants de la patrie, sans distinction de race ni de religion, comme dit le préambule de notre Constitution."
Le président de la Licra, Alain Jakubowicz, rétorquait : "L'essentiel tient dans les statistiques publiées par l'administration pénitentiaire (...), selon lesquelles 81,8 % des personnes détenues en France au cours de l'année 2009 étaient de nationalité française." Et de rajouter : "C'est la seule statistique qui vaille, la République ne demandant pas compte à ses enfants de la couleur de leur peau ou du dieu dans lequel ils croient. Est-il d'ailleurs si important de savoir combien, parmi nos concitoyens qui ont commis des délits, ne sont ni blancs ni chrétiens ?"
La Licra avait renoncé à poursuivre Éric Zemmour. SOS Racisme espère une condamnation. Dans les frimas de janvier, le procès sera chaud.
Parmi eux, on ne sera pas surpris de retrouver Éric Naulleau, son comparse chez Ruquier, le journaliste Robert Ménard mais également le député socialiste Gaëtan Gorce, Christophe Girard, le maire-adjoint à la Culture à la Ville de Paris, Pierre Monzani, préfet de l'Allier, l'écrivain Denis Tillinac, le criminologue Xavier Raufer, Bruno Machet (un policier, ancien de la BAC 93), Lucienne Bui-Trong (ancienne chef de la section Ville-banlieue des renseignements généraux) et Patrick Champion (ancien conseiller spécial de Rama Yade au secrétariat d'État aux droits de l'homme). "Nous en avions bien plus, comme Jean-Pierre Chévènement ou Jean-Luc Mélenchon, mais nous avons retenu ceux qui étaient les plus sûrs et ceux qui auraient le moins de problème de calendrier le jour de l'audience", précise Me Olivier Pardo, l'avocat d'Éric Zemmour, qui entend, à l'occasion de ce procès, défendre la liberté d'expression de son client.
Les poursuites judiciaires de SOS Racisme contre Éric Zemmour s'appuient sur les propos qu'il a tenus le 6 mars dernier dans l'émission Salut les Terriens, animée par Thierry Ardisson, sur Canal+. "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est un fait", avait lancé Zemmour face à ses contradicteurs. Le tollé déclenché par ces propos avait créé de multiples soubresauts et engagé un débat entre Zemmour et la Licra à travers un échange de lettres.
Racisme ou liberté d'expression ?
"On a volontairement oublié que ma désormais fameuse phrase n'était qu'une réponse aux arguments développés par les autres intervenants, selon lesquels la police n'arrête que les Arabes et Noirs, écrivait Zemmour. Cette double stigmatisation - et de la police républicaine et des Arabes et Noirs - ne choque personne. Les Arabes et Noirs peuvent être distingués du reste de la communauté nationale s'ils sont héros (le livre de Thuram exaltant les héros noirs) ou victimes. Dans tous les autres cas, il est infâme de les distinguer. Cette injonction universaliste conviendrait assez bien à mon tempérament assimilationniste. J'ai tendance à ne voir dans tous les Français que des enfants de la patrie, sans distinction de race ni de religion, comme dit le préambule de notre Constitution."
Le président de la Licra, Alain Jakubowicz, rétorquait : "L'essentiel tient dans les statistiques publiées par l'administration pénitentiaire (...), selon lesquelles 81,8 % des personnes détenues en France au cours de l'année 2009 étaient de nationalité française." Et de rajouter : "C'est la seule statistique qui vaille, la République ne demandant pas compte à ses enfants de la couleur de leur peau ou du dieu dans lequel ils croient. Est-il d'ailleurs si important de savoir combien, parmi nos concitoyens qui ont commis des délits, ne sont ni blancs ni chrétiens ?"
La Licra avait renoncé à poursuivre Éric Zemmour. SOS Racisme espère une condamnation. Dans les frimas de janvier, le procès sera chaud.
PROCÈS POUR RACISME : Éric Zemmour cite onze témoins en sa faveur, actualité Médias 2.0 : Le Point
Bravo Eric, et bon courage face à ces censeurs !
RépondreSupprimer