SOS Racisme Partenaire de Quat'rues

jeudi 13 août 2009

Tessolidaire - Firminy, la réparation par l'exemple

A Firminy, fin juillet, des jeunes se sont livrés à des dégradations gratuites. Ils ne sont pas encore passés devant le juge, mais le cabinet de Fadela Amara conçoit une peine clé en mains pour la justice, au cas où elle serait intéressée... Mohamed Abdi, conseiller de la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, Fadela Amara, a confirmé à 20minutes.fr qu'il travaillait personnellement à «créer une action pédagogique» pour que les dégâts soient réparés par ceux qui auraient participé aux dégradations.


«Ce n'est pas la première fois qu'il y a des émeutes spontanées de ce type, souligne le conseiller, et nous voulons faire de Firminy un exemple». Un exemple «ferme mais juste», d'une «dynamique collective». Mohamed Abdi se défend pour autant de vouloir se substituer à la justice. «Je ne juge personne: la police et la justice s'occupent des voyous, je m'occupe des citoyens». L'idée est de réunir prochainement les acteurs locaux et le parquet pour envisager les détails de l'opération, qui pourrait s'appeler «J'aime ma ville de Firminy». «Ca ne me choque pas», assure à 20minutes.fr Catherine Vandier, vice-présidente de l'Union syndicale des magistrats. Pour elle, c'est même «un vrai plus» au regard des difficultés qu'ont habituellement les juges d'applications des peines à trouver des travaux d'intérêt général «pédagogiques, qui plus est». Elle se veut même rassurante quant au risque d'une sévérité accrue de ses collègues, encouragés par ce pack de peines prêtes à l'emploi à condamner les jeunes - à des travaux d'intérêt général. «Je fais confiance aux magistrats», lâche-t-elle.



Lettre d'information du réseau politique de la ville - politiques sociales - Tessolidaire

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