Télécharger SOS Campus n°22
Télécharger le supplément spécial mouvement étudiant
Revendications contre la vie chère en Guadeloupe, malaise et colère dans les Universités, contestation sociale croissante : le pouvoir, par sa brutalité sociale et le refus de la concertation, ligue contre lui des forces d'une diversité rarement atteinte.
La situation guadeloupéenne, que le Gouvernement a laissé pourrir pendant un mois avant de commencer à s'y intéresser, permet de tirer quelques leçons sur un problème majeur de gouvernance.
Au-delà d'une manifeste méconnaissance de la situation guadeloupéenne, ce qui s'est passé en Guadeloupe est symptomatique de la façon dont le pouvoir considère ce qu'il estime être les « mar-ges » de la République. Mais pour nous, il n'y a pas de marges dans la République. Ni géographiques, ni sociales, ni générationnelles. Nous sommes tous le coeur de cette République.
L'actuel malaise étudiant renvoie à sa façon à la même problé¬matique puisqu'il apparaît que toute une série d'étudiants seraient dans une marge pour laquelle l'action serait illégitime car coûteuse. C'est comme cela qu'il faut comprendre cette mise en concurrence des universités et le spectre de l'émergence de « facs poubelles » et de « facs d'élite », alors même que le système d'enseignement public est bien souvent le seul capital dont disposent des millions de citoyens pour s'élever dans la société.
Alors, dans un tel contexte, les étudiants ont raison de refuser d'être les enfants de la crise et de voir leurs rêves sacrifiés à coups de restrictions budgétaires qui touchent toujours les mêmes et à coups de logiques populistes qui enferment les esprits, attisent la peur de l'Autre et divisent les gens plutôt que de les pousser à imaginer des réponses communes.
Ils ont également raison de refuser de laisser se développer cette logique de bouc émissaire qui semble tenir lieu de boussole au gouvernement, prompt à désigner des responsables plutôt qu'à régler les prob¬lèmes réels. La Guadeloupe ? C'est de la faute aux assistés des Antilles. Les problèmes de logement et d'emploi ? C'est de la faute aux étrangers qu'il faud¬rait expulser massivement. Les dysfonctionnements de l'Université ? C'est de la faute aux enseignants-chercheurs.
Face à cette logique du bouc émissaire, nous nour¬rissons une bien plus belle ambition : celle de construire une société de solidarité.
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Revendications contre la vie chère en Guadeloupe, malaise et colère dans les Universités, contestation sociale croissante : le pouvoir, par sa brutalité sociale et le refus de la concertation, ligue contre lui des forces d'une diversité rarement atteinte.
La situation guadeloupéenne, que le Gouvernement a laissé pourrir pendant un mois avant de commencer à s'y intéresser, permet de tirer quelques leçons sur un problème majeur de gouvernance.
Au-delà d'une manifeste méconnaissance de la situation guadeloupéenne, ce qui s'est passé en Guadeloupe est symptomatique de la façon dont le pouvoir considère ce qu'il estime être les « mar-ges » de la République. Mais pour nous, il n'y a pas de marges dans la République. Ni géographiques, ni sociales, ni générationnelles. Nous sommes tous le coeur de cette République.
L'actuel malaise étudiant renvoie à sa façon à la même problé¬matique puisqu'il apparaît que toute une série d'étudiants seraient dans une marge pour laquelle l'action serait illégitime car coûteuse. C'est comme cela qu'il faut comprendre cette mise en concurrence des universités et le spectre de l'émergence de « facs poubelles » et de « facs d'élite », alors même que le système d'enseignement public est bien souvent le seul capital dont disposent des millions de citoyens pour s'élever dans la société.
Alors, dans un tel contexte, les étudiants ont raison de refuser d'être les enfants de la crise et de voir leurs rêves sacrifiés à coups de restrictions budgétaires qui touchent toujours les mêmes et à coups de logiques populistes qui enferment les esprits, attisent la peur de l'Autre et divisent les gens plutôt que de les pousser à imaginer des réponses communes.
Ils ont également raison de refuser de laisser se développer cette logique de bouc émissaire qui semble tenir lieu de boussole au gouvernement, prompt à désigner des responsables plutôt qu'à régler les prob¬lèmes réels. La Guadeloupe ? C'est de la faute aux assistés des Antilles. Les problèmes de logement et d'emploi ? C'est de la faute aux étrangers qu'il faud¬rait expulser massivement. Les dysfonctionnements de l'Université ? C'est de la faute aux enseignants-chercheurs.
Face à cette logique du bouc émissaire, nous nour¬rissons une bien plus belle ambition : celle de construire une société de solidarité.
N'oubliez pas de signer le manifeste contre les expulsions ! !!
Parce que 30 000 Expulsions par c'est la HONTE, Mobilisons nous !!!
Parce que 30 000 Expulsions par c'est la HONTE, Mobilisons nous !!!
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